[NERVAL, Gérard de.] Complainte sur la mort de haut et puissant seigneur le Droit d’Aînesse. Par Cadet Roussel, et une Société de Publicistes, Jurisconsultes et Gens de lettres. Paris, Touquet, 1826.
Estimation :
3 000 / 4 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
In-32 (109 x 68 mm) de 31 pp. : broché, couvertures imprimées.
Troisième édition.
Rare plaquette anonyme dont l’attribution à Nerval est toujours controversée. Claude Pichois, notamment, quoiqu’il l’ait intégrée aux OEuvres de l’édition de la Pléiade, se prononce plutôt contre, suggérant une oeuvre en collaboration de quelques-uns des écrivains travaillant pour l’éditeur Touquet. Jean Sénelier y voit un apocryphe. Toutefois, la présence d’un ex-dono de la main de Gérard de Nerval, même si non signé, prouverait au contraire que le poète est sans doute l’un des auteurs.
Précieux exemplaire comportant, sur le plat supérieur, un ex-dono sans doute de la main de Gérard de Nerval :
pour Mr. D’Allemagne.
Le destinataire présumé semble être Adolphe Dallemagne (1811-1872), élève d’Ingres, qui commença à exposer au Salon à l’époque de la bohème du Doyenné.
Sénelier, Gérard de Nerval, essai de bibliographie, 1959, n° 1214.- Buffetaud, Exposition Gérard de Nerval, BHVP, 1996, n° 35, pour un exemplaire de la troisième édition : “Il semble qu’il y ait eu quatre éditions successives de cette plaquette, mais elles sont si rares, que […] Claude Pichois n’a pu en consulter que deux. Son auteur, d’après Quérard, serait Félix Bodin ; cependant Nadar, qui connaissait bien Nerval, cite son ami comme étant l’auteur de deux des couplets de la fameuse complainte de Cadet Roussel, sans indiquer quelles sont ces deux strophes ; il est donc impossible de les identifier.”
Troisième édition.
Rare plaquette anonyme dont l’attribution à Nerval est toujours controversée. Claude Pichois, notamment, quoiqu’il l’ait intégrée aux OEuvres de l’édition de la Pléiade, se prononce plutôt contre, suggérant une oeuvre en collaboration de quelques-uns des écrivains travaillant pour l’éditeur Touquet. Jean Sénelier y voit un apocryphe. Toutefois, la présence d’un ex-dono de la main de Gérard de Nerval, même si non signé, prouverait au contraire que le poète est sans doute l’un des auteurs.
Précieux exemplaire comportant, sur le plat supérieur, un ex-dono sans doute de la main de Gérard de Nerval :
pour Mr. D’Allemagne.
Le destinataire présumé semble être Adolphe Dallemagne (1811-1872), élève d’Ingres, qui commença à exposer au Salon à l’époque de la bohème du Doyenné.
Sénelier, Gérard de Nerval, essai de bibliographie, 1959, n° 1214.- Buffetaud, Exposition Gérard de Nerval, BHVP, 1996, n° 35, pour un exemplaire de la troisième édition : “Il semble qu’il y ait eu quatre éditions successives de cette plaquette, mais elles sont si rares, que […] Claude Pichois n’a pu en consulter que deux. Son auteur, d’après Quérard, serait Félix Bodin ; cependant Nadar, qui connaissait bien Nerval, cite son ami comme étant l’auteur de deux des couplets de la fameuse complainte de Cadet Roussel, sans indiquer quelles sont ces deux strophes ; il est donc impossible de les identifier.”
