MITTERRAND, François. Souslov. Manuscrit autographe. [Paris], [27 avril 1975].
Estimation :
300 - 500 €
Adjudication :
2 340 €
Description
FRANÇOIS MITTERRAND FAIT LE PORTRAIT DE MIHKAÏL SOUSLOV :
“OMBRE DES NUMÉROS UN (...) DOTÉ D’UNE RARE APTITUDE À SURVIVRE”, L’ÉMINENCE GRISE DIABOLIQUE DE STALINE, BREJNEV ET ANDROPOV, MEMBRE DU POLITBURO DEPUIS 1952.
5 pp. in-8 (215 x 148mm), papier à en-tête de l’Assemblée nationale, le texte semble complet.
“Hors série, Michel Souslov n’a ni la raideur ni la truculence des gens de l’appareil dont on dit pourtant qu’il est l’inspirateur (...) La description qu’il fait du régime exclut toute réserve. J’en fais une : une crise économique vous atteindra un jour ou l’autre. Il secoue la tête et répond sèchement “non !” (...) La comparaison qu’il fait avec la France, à l’avantage constant et glorieux de la Russie, étonne par son systématisme. Je l’arrête. Pensez-vous que si la France était communiste, elle aurait plus de pétrole ? Il me regarde interloqué, une, deux secondes. Et me jette :
“Eh bien, oui !” (...) Tout ce qu’il nous dit, il le lira (...) Il parle lentement, comme tous les communistes du monde, en articulant les syllabes. Charles Salzmann murmure : “il place l’accent tonique comme on le fait à Bobigny”.
Ce texte semble avoir été publié dans L’Express en avril 1975.
“OMBRE DES NUMÉROS UN (...) DOTÉ D’UNE RARE APTITUDE À SURVIVRE”, L’ÉMINENCE GRISE DIABOLIQUE DE STALINE, BREJNEV ET ANDROPOV, MEMBRE DU POLITBURO DEPUIS 1952.
5 pp. in-8 (215 x 148mm), papier à en-tête de l’Assemblée nationale, le texte semble complet.
“Hors série, Michel Souslov n’a ni la raideur ni la truculence des gens de l’appareil dont on dit pourtant qu’il est l’inspirateur (...) La description qu’il fait du régime exclut toute réserve. J’en fais une : une crise économique vous atteindra un jour ou l’autre. Il secoue la tête et répond sèchement “non !” (...) La comparaison qu’il fait avec la France, à l’avantage constant et glorieux de la Russie, étonne par son systématisme. Je l’arrête. Pensez-vous que si la France était communiste, elle aurait plus de pétrole ? Il me regarde interloqué, une, deux secondes. Et me jette :
“Eh bien, oui !” (...) Tout ce qu’il nous dit, il le lira (...) Il parle lentement, comme tous les communistes du monde, en articulant les syllabes. Charles Salzmann murmure : “il place l’accent tonique comme on le fait à Bobigny”.
Ce texte semble avoir été publié dans L’Express en avril 1975.
