Lot n° 56

LE COQ DE VILLERAY DE ROUER (Pierre-François).

Estimation : 800 / 1000
Adjudication : Invendu
Description
Abrégé de l'histoire ecclésiastique, civile et politique de la ville de Rouen, avec son origine & ses accroissemens jusqu'à nos jours, contenant une description exacte des plus anciens monumens qui subsistent encore dans cette capitale de la Province de Normandie. Rouen, François Oursel, 1759. In-12, maroquin brun, triple filet doré, pièces d'armes aux angles, armoiries au centre, dos orné de pièces d'armes répétées, pièce de titre rouge, dentelle intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Édition originale de cette intéressante description historique de la ville de Rouen, dédiée à l'archevêque de son diocèse et ornée d'un beau frontispice allégorique gravé en taille-douce. L'ouvrage a connu deux éditions la même année : celle-ci, la seule citée par Frère, en xii, 599, [4] pp. (avec le faux-titre et le titre tirés en rouge et noir et un errata), et une autre édition en [1] f., x, 583, [3] pp. Le matériel typographique des deux éditions semble toutefois provenir du même atelier. Exemplaire de dédicace en maroquin aux armes du cardinal Nicolas de Saulx-Tavannes, archevêque de Rouen et primat de Normandie de 1733 à sa mort, survenue l'année de la parution de cet ouvrage (dans lequel ses armoiries sont imprimées en-tête de l'épître dédicatoire et une brève notice lui est consacrée p. 244). Grand promoteur du gallicanisme, Nicolas de Saulx-Tavannes (1690-1759) avait été évêque-comte de Châlons-en-Champagne de 1721 à 1733 avant d'être nommé au siège primatial de Rouen. Il fut aussi nommé grand chapelain de la reine Marie Leszczynska en 1743, grand aumônier de France et commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit en 1748, et enfin cardinal en 1756. De la bibliothèque Jean-Baptiste Marduel (1742-1848), prêtre lyonnais et grand bibliophile, avec ex-libris. Cachet de l'ancienne maison des Jésuites de Lyon. Coiffes arasées, coins émoussés, petite épidermure sur le plat supérieur. Les pp. 33-40 ont été reliées après la p. 26. Frère, II, 186 – Lebreton, 218.
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