Lot n° 128

AU ROY. SUR SA LIBÉRALITÉ ENVERS LES MARCHANDS DE LA VILLE DE PARIS [dans : SANTEUL. — Regi pro sua erga urbis mercatores amplioris ordinis munificentia. — Paris, Pierre Le Petit, 1674]. — In-folio, bradel toile vert amande (Reliure vers 1900).

Estimation : 1 500 - 2 000 €
Adjudication : Invendu
Description
Édition originale de la traduction par Corneille du poème latin de Santeul (cf. Picot, n°163).

Elle est ornée de 3 grandes vignettes (une sur le titre, une en tête et une en cul-de-lampe), une grande initiale N pour le texte latin, une grande initiale C historiée pour le texte de Corneille, et 2 grandes gravures dans le texte de François Chauveau.

→ Le dénuement de l’État amena en 1674 les marchands-merciers de Paris, l’une des plus riches corporations, à offrir au Roi une contribution spontanée de 50.000 livres. Mais à un Roi on ne fait pas l’aumône. Louis la leur retourna, le temps venu, avec un présent royal de 6.000 livres. Ainsi était le Roi. Les Gardes des marchands-merciers ne pouvaient faire moins que de célébrer ce bienfait et cette munificence. Ils appointèrent Santeul à cet effet et Corneille, qui sait le secret des vers bien frappés, s’employa à le traduire (M. Dubos, cat. Corneille, 1993, p. 52).

Cet exemplaire, très grand de marges (h. 415 mm) : il ne contient pas les signatures des auteurs à la fin des pièces, peut-être signe de premier tirage.

─ De la bibliothèque :
• La Germonière (1966, n°91).

Petites taches blanches sur le premier plat.
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