ALDE. Maison de ventes spécialisée. LIVRES ANCIENS et du XXe siècle . MARDI 21 JUILLET 2020 à 14h00 - Accès aux expositions et vente UNIQUEMENT sur INSCRIPTION PRÉALABLE CONFIRMÉE avec PORT de MASQUE OBLIGATOIRE. Tél. 33 (0) 1 45 48 30 58 Vous pouvez donc enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude Tél. 33 (0) 1 45 48 30 58 ou Drouot Live vous pouvez donc enchérir - En live, sur les plateformes Drouot Live (+1,5 % HT).

Mardi 21 juillet 2020

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MORVAN DE BELLEGARDE (Jean Baptiste)].

Estimation : 3 000 - 4 000 EUR
Adjudication : Invendu
Description
Dialogues sur des matières de morale. Paris, Arnoul Seneuze, 1688. In-12, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Édition originale très rare de ce traité de morale composé de cinq dialogues sur les vrayes et les fausses prudes, le danger des conversations particulières, le malheur de la vie libertine, diverses maximes sur les différens devoirs de chaque état, de la force d'esprit dans les malheurs.
Bien que le titre de l'exemplaire soit libellé Dialogues sur des matières de morale, il s'agit du même ouvrage que celui dont la BnF conserve un exemplaire intitulé Suite des Réflexions d'Euthyme et de Théagène sur des matières de morale, millésimé 1689.
Le titre-frontispice ouvrant le volume, gravé d'après Sevin par Vermeulen, porte encore un titre différent : Réflexions sur ce qui peut plaire dans le commerce du monde.
Précieux exemplaire en maroquin aux armes de la dauphine Marie-Anne de Bavière (1660-1690), épouse du Grand Dauphin, fils de Louis XIV.
Après des débuts flatteurs à la Cour, la dauphine de France, de constitution maladive – Saint-Simon dit d'elle qu’elle était toujours mourante et que sa courte vie ne fut qu’une maladie continuelle –, affligée de plus d'une laideur assez universellement reconnue, en vint à se cloîtrer dans ses appartements aux côtés de sa femme de chambre. Ses lectures semblent y avoir été fort sérieuses, observe Quentin-Bauchart,
Cette provenance est très rare. Quentin-Bauchart ne cite que six ouvrages aux armes de la dauphine, tous religieux ; celui-ci lui est demeuré inconnu.
De la bibliothèque du baron Horace de Landau (ne figure pas au catalogue), avec ex-libris.
Légères rousseurs.
Quentin-Bauchart, II, 415.
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