Les collections ARISTOPHIL • 33 • LITTÉRATURE - BORIS VIAN ET LES MAUDITS • par AGUTTES. MARDI 17 NOVEMBRE 2020 à 14h00 Aguttes Neuilly. Attention Vente régulée : A huis clos et en live ; Les mesures sanitaires Covid-19 nous ont contraints de modifier les lieux et modalités de vente ainsi que la tenue des expositions publiques. Nous sommes à votre disposition pour toute demande d’envoi de scans ou de photos des lots. vous pouvez enchérir via la plateforme Drouot Live (+1,5 % HT) Avec INSCRIPTION, par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : + 33 (0) 1 47 45 91 59.

Mardi 17 novembre 2020

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GAUGUIN Paul (1848-1903) — Lettre autographe signée adressée à Daniel de MONFREID. — [Tahiti], Août 1897. — 2 pages in-4 à l'encre sur papier réglé (pliures).

Estimation : 8000 - 10000
Adjudication : 9 750 €
Description
Lettre autographe signée adressée au peintre Daniel de Monfreid, ami et confident de Paul Gauguin.
«Il me parle aussi de la nécessité pour moi de revenir en France. Et avec quoi - et - pourquoi faire. Si j'avais du revenir je ne serais pas parti cette fois ci à moins d'être fou. [...] Je n'ai plus de cantine et plus de crédit même chez le chinois pour le pain. Si je pouvais marcher j'irais bien des journées dans la montagne chercher de quoi manger mais non rien. J'ai eu tort l'année dernière de ne pas mourir, cela eut mieux valu, et maintenant cela deviendrait idiot [...] Ah ! si j'étais en France, je réponds bien trouver de l'argent en peu de temps, ce n'est qu'une question de prix, les Van Gogh, le Cezanne et quelques toiles de moi feraient bien vite l'affaire [...]».

Signed autograph letter addressed to Daniel de MONFREID. [Tahiti], August 1897. 2 pages in-4 in ink on ruled paper (folds). Signed autograph letter addressed to the painter Daniel de Monfreid, friend and confidant of Paul Gauguin. "He also talks to me about the necessity for me to return to France. And with what - and - why. If I had to come back I would not have left this time unless I was crazy. [...] I no longer have a canteen and no more credit even at the Chinese for the bread. If I could walk I would go for days in the mountains to get something to eat but nothing. I was wrong last year not to die, it would have been better, and now it would be silly [...] Ah! If I were in France, I say I could find money in a short time, it's only a question of price, the Van Gogh, the Cezanne and some paintings of me would do the trick [...]".
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