Lot n° 184

VERLAINE (Paul) et autour — Ensemble de 10 pièces.

Estimation : 600 - 800 €
Description
Verlaine (Paul). Correction autographe (3 mots) sur un poème autographe signé de Charles Morice (13 vers sur une page in-16). [1893 ou 1894, d'après une note ancienne au crayon bleu au verso]. « Un ange aux ailes de gaze passe / Sur le marais du monde endormi, / Un esprit ailé d'azur parmi / Les sphères émis [corrigé de la main de Verlaine en « Les sphères envoyé »] par la Grâce... » Cette pièce de vers serait publiée avec correction intégrée, dans le fascicule de décembre 1890-janvier 1891de la revue La Wallonie. — Verlaine (Paul). Pièce autographe. [1886 ou 1887]. Note comptable : « 40 f. Allemoz – nourriture. / Guitard – charbon. 3 / 10. Chanzy – 5 francs + 2 =  / Mlle [dessin d'un cœur ardent] / 40 » Le père Chanzy était le tenancier de l'Hôtel du Midi, cour Saint-François (5 rue Moreau), où Verlaine habita d'octobre 1885 au 22 juillet 1886, du 2 septembre au 5 novembre 1886, et du 13 mars au 19 avril 1887. La mère Allemoz tenait un restaurant au 8 rue Moreau. — Verlaine (Paul). Poème imprimé intitulé « Le Pitre » avec dédicace manuscrite biffée. — Coupure extraite du recueil collectif Sonnets et eaux-fortes (1869). — Verlaine (Paul). Poème imprimé intitulé « Intérieur », dans le numéro du 3 octobre 1867 de l'hebdomadaire Le Hanneton. Première parution de ce sonnet, hommage à Baudelaire avec réminiscence littérale des Fleurs du mal, qui serait intégré en 1884 dans Jadis et naguère. Nombreuses variantes avec la version définitive imprimée ensuite dans Jadis et naguère (1884), dont un vers entier et un envoi à Rajon. En couverture de ce numéro du Hanneton, un portrait-charge gravé sur bois de Charles-Augustin Sainte-Beuve d'après un dessin de Paul Bernay. [Mauté de Fleurville (Marguerite)] : Beurges (Charles de). Lettre autographe signée à Marguerite Mauté de Fleurville. Sauveterre [chez les Rességuier], 1er novembre 1864. 4 pp. in-8, fentes aux pliures. Il lui envoie des vers anciens de Jacques Carpentier de Marigny en lui suggérant de les mettre en musique, et dit se réjouir de la retrouver au château de Reynel. Belle-mère de Paul Verlaine, Marguerite Mauté de Fleurville s'était liée avec les filles du duc de Rohan, dont une était devenue comtesse de Beurges, et habitait au château de Reynel – là fréquentaient le poète Jules de Rességuier et son fils Charles. — [Mauté de Fleurville (Marguerite)] : Rességuier (Jules de). Manuscrit poétique (10 alexandrins) sur un f. in-4 oblong. Copie faite sur papier à en-tête gaufré du château de Reynel, de la famille de Beurges, avec note d'une autre main : « J. de Rességuier. À Mme Mauté de Fleurville ». Vers en l'honneur des talents de pianiste de Marguerite Mauté de Fleurville. Elle donnait des cours de piano et compta le jeune Claude Debussy parmi ses élèves. Variantes avec la version publiée par André Vial (Verlaine et les siens, Paris, Nizet, 1975, p. 8). –– 3 pièces : une lettre autographe signée de la comtesse de Bourbon-Busset à Marguerite Mauté de Fleurville (s.d.) ; la copie manuscrite d'un noël ancien en vers ; et une pièce d'archive datant de 1815 concernant des arrestations et une exécution sous la Terreur. [Verlaine (Paul)]. – Faire-part de décès du poète. 1896. Fentes et quelques accrocs marginaux. Provenance : collection André Vial.
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