ADER Nordmann. Paris. MANUSCRITS ANCIENS - LIVRES ANCIENS et MODERNES. MARDI 15 NOVEMBRE 2022 à 14h00. Vente Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris. Vous pouvez enchérir via la plateforme DROUOT LIVE (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION avant mardi 15 novembre à 12h00. Contact pour renseignement : Responsable de la vente à l’étude téléphone : Élodie DELABALLE – Tel : 33 (0) 1 78 91 10 16 – E-Mail : elodie.delaballe@ader-paris.fr

Mardi 15 novembre 2022

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[CURIOSA - BOYER D’ARGENS (Jean-Baptiste)]. Thérèse philosophe, ou mémoires Pour servir à …

Estimation : 1 500 - 2 000 EUR
Adjudication : 3 125 €
Description
[CURIOSA - BOYER D’ARGENS (Jean-Baptiste)].
Thérèse philosophe, ou mémoires Pour servir à l’Histoire de D. Dirrag, & de Mademoiselle Eradice. - Thérèse philosophe, avec l’histoire de Mme Bois-Laurier.
Londres, 1785. — 2 volumes in-18, 126 x 79 : frontispice, 161 pp., (1 f. blanc), 8 planches ; (2 ff.), 80 pp., (2 ff. blancs), 11 planches. Veau raciné, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos lisse orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque).

Dutel, A-1092 - Fontaine, Cazin, l’éponyme galvaudé, p. 209.

Nouvelle édition de ce grand classique de la littérature érotique attribué dans un premier temps à Arles de Montigny puis au philosophe et homme de lettres Jean-Baptiste de Boyer, marquis d’Argens (1704-1771).

L’ouvrage parut pour la première fois en 1748 et fut aussitôt interdit, ce qui ne l’empêcha pas de connaître de nombreuses rééditions. Il s’agit d’un roman d’initiation à la fois pornographique et philosophique, promouvant l’impiété plutôt que la luxure. Il fut inspiré par le procès qui opposa en 1731 le père jésuite Jean-Baptiste Girard (Dirrag dans le roman) à la jeune pénitente de 17 ans Catherine Cadière (Éradice dans le roman), à la fois mystique et falsificatrice, qu’il avait séduite alors qu’il était son confesseur et recteur du Séminaire royal des aumôniers de la marine à Toulon.

Cette fausse édition Cazin est illustrée de 20 gravures libres hors texte en premier tirage, dont une en frontispice, gravées par François-Roland Elluin d’après les dessins d’Antoine Borel. On trouve à la fin du second tome un poème intitulé Jouissance, sans rapport avec le texte du roman.

Frottements d’usage aux reliures, petit manque à la coiffe de tête du second volume, coins émoussés. Plusieurs feuillets décalés.
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