Sélection Bibliorare
PREZIOSI (Amadeo). Stamboul. Souvenir d'Orient. Paris, imprimerie Lemercier, 1872. In-folio, [1] f. (titre lithographié en bistre), [28] planches lithographiées en couleurs (planches d'environ 35 x 26 cm, sauf 3 ovales, contrecollées sur papier...
Estimation :
5000 / 6000
Adjudication :
5100 €
Description
fort), [1] f. (table), reliure de l'éditeur toile saumon, encadrement à froid aux plats, avec le titre " Stamboul " doré au plat supérieur (reliure très usée, décolorée, dos manquant ; montage des planches sur onglets toujours solide ; auréole marginale en tête sur tous les feuillets, rousseurs généralement concentrées sur le papier support et la table (sauf sur 6 planches où elles sont très modérées), les coloris sont d'une très grande fraîcheur).
Peintre orientaliste originaire de Malte, formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, le comte Amadeo Preziosi (1816-1882) est arrivé à Istambul à la fin de 1842 et y resta jusqu'à sa mort en 1882. Il se rendit célèbre comme le peintre reflétant la vie contemporaine à Istambul, et fut notamment employé comme peintre du palais pendant la période d'Abdülhamit II.
C'est un Orient romantique et idéal qu'il illustre. Ses compositions sont propres à séduire les riches touristes occidentaux, mais également les amateurs turcs, qui constituent sa clientèle. Scènes de marchés, artisans typiques, personnages variés en costume traditionnel, scènes de danse envoûtantes, vues de paysages ou de quartiers anciens, toute son œuvre concourt à fixer l'image rêvée de l'Orient, en particulier de la Turquie.
Seules quelques dizaines de ses dessins ont été publiées à l'époque, et ces albums réalisés avec soin sont rares.
Peintre orientaliste originaire de Malte, formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, le comte Amadeo Preziosi (1816-1882) est arrivé à Istambul à la fin de 1842 et y resta jusqu'à sa mort en 1882. Il se rendit célèbre comme le peintre reflétant la vie contemporaine à Istambul, et fut notamment employé comme peintre du palais pendant la période d'Abdülhamit II.
C'est un Orient romantique et idéal qu'il illustre. Ses compositions sont propres à séduire les riches touristes occidentaux, mais également les amateurs turcs, qui constituent sa clientèle. Scènes de marchés, artisans typiques, personnages variés en costume traditionnel, scènes de danse envoûtantes, vues de paysages ou de quartiers anciens, toute son œuvre concourt à fixer l'image rêvée de l'Orient, en particulier de la Turquie.
Seules quelques dizaines de ses dessins ont été publiées à l'époque, et ces albums réalisés avec soin sont rares.
