Lot n° 18

Danse Macabre. (I)Cy est la danse macabre toute hystoriee & augm é tee de nouveaulx personnaiges avec pluseurs [sic] dis moraulx en latin et francoys q[ui] sont enseignemens de vien vivre pour bien mourir. S.l.n.d. [Paris, milieu du xxe siècle]....

Estimation : 1500 / 2000
Adjudication : 1 800 €
Description
Manuscrit in-folio (285 x 205 mm), 32 feuillets non chiffrés, chagrin brun, double filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées (Ateliers Laurenchet). TRÈS BELLE COPIE FIGURÉE ÀL’ENCRE BRUNE SUR PAPIER VERGÉ ANCIEN, d’une remarquable exécution, d’une des premières éditions incunables imprimées à Paris par Guyot Marchant. Elle reproduit la Danse des hommes, qui se compose de 25 grands bois, l’Acteur dans son cabinet de travail, 22 bois pour la danse et 2 pour le dialogue Les trois morts et les trois vifs, mais ne contient pas les textes ni les cycles iconographiques de la Danse des femmes et du Débat d’un corps et d’une âme. Dans un texte en vers écrit sur deux colonnes, les personnages de la société dans son entier (le pape, le roi, le cardinal, le chevalier, le mendiant, etc.) dialoguent avec la mort, démontrant la vanité du monde. L’importance et la qualité de ce manuscrit incitent à le rapprocher des plus belles productions de Lesclabart, le calligraphe du XVIIIe siècle qui réalisa quelques copies des monuments xylographiques pour de grands amateurs tels que l’abbé Rives, Lair ou Pâris. La marque de l’Atelier à l’Arbre blessé figure sur le dernier feuillet, avec le numéro d’ordre XVII (cf. p.7).
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