Sélection Bibliorare
AIMÉ GUERLAIN - (1834/1910), grand parfumeur, fils aîné de Pierre ; il créa de nombreuses fragrances dont l’une marquera l’histoire du parfum : Jicky créé en 1889, premier parfum à utiliser des produits de synthèse dans sa composition ;...
Estimation :
1 200 - 1 500 €
Description
Aimé fonde également le syndicat de la parfumerie.
L.A.S. à son père Pierre Guerlain, 4 pp. in-8,
en-tête « Parfums et cosmétiques – Guerlain parfumeur de l’Impératrice rue de la Paix, 15 ».
Paris, 26 juin 1859.
Enveloppe.
► Belle lettre sur la visite de l’Impératrice chez Guerlain et l’ambiance dans la capitale après la bataille de Solferino.
« Dès 4h, ses lanternes étaient déjà accrochées et à l’inverse de Josué, il aurait voulu précipiter la marche du soleil pour pouvoir les allumer plus tôt. En dehors de la maison Lormani, les illuminations ont été aussi assez brillantes dans Paris. L’impératrice qui s’est promenée en calèche découverte sur les 6h ½ aurait mieux fait d’attendre un peu plus tard.
A cette heure la population et les lampions n’étaient pas encore allumés, ce n’est que vers les 8h que les rues commencèrent à s’animer et les fenêtres à s’éclairer.
Ce matin la population est encore en l’air, mais un peu désappointée par le manque
de nouvelles [...].
Je me trouvais en magasin au moment du passage de l’Impératrice arrivée à l’improviste ; je ne vis sa calèche qu’au moment où elle avait déjà franchi le magasin.
Elle se trouvait devant le papetier et pourtant je vis ses yeux encore bien évidemment fixés sur ton magasin. Les demoiselles m’ont dit que la dernière fois qu’elle est passée rue de la Paix, il en a été de même.
Je crois que ta construction de l’avenue de l’Impératrice t’a attiré l’attention de leurs Majestés [...] ».
L.A.S. à son père Pierre Guerlain, 4 pp. in-8,
en-tête « Parfums et cosmétiques – Guerlain parfumeur de l’Impératrice rue de la Paix, 15 ».
Paris, 26 juin 1859.
Enveloppe.
► Belle lettre sur la visite de l’Impératrice chez Guerlain et l’ambiance dans la capitale après la bataille de Solferino.
« Dès 4h, ses lanternes étaient déjà accrochées et à l’inverse de Josué, il aurait voulu précipiter la marche du soleil pour pouvoir les allumer plus tôt. En dehors de la maison Lormani, les illuminations ont été aussi assez brillantes dans Paris. L’impératrice qui s’est promenée en calèche découverte sur les 6h ½ aurait mieux fait d’attendre un peu plus tard.
A cette heure la population et les lampions n’étaient pas encore allumés, ce n’est que vers les 8h que les rues commencèrent à s’animer et les fenêtres à s’éclairer.
Ce matin la population est encore en l’air, mais un peu désappointée par le manque
de nouvelles [...].
Je me trouvais en magasin au moment du passage de l’Impératrice arrivée à l’improviste ; je ne vis sa calèche qu’au moment où elle avait déjà franchi le magasin.
Elle se trouvait devant le papetier et pourtant je vis ses yeux encore bien évidemment fixés sur ton magasin. Les demoiselles m’ont dit que la dernière fois qu’elle est passée rue de la Paix, il en a été de même.
Je crois que ta construction de l’avenue de l’Impératrice t’a attiré l’attention de leurs Majestés [...] ».
