Lot n° 144
Sélection Bibliorare

Frédéric Mistral (1830-1914). Deux poèmes autographes, le premier signé, 1856 ; 6 et 6 pages in-8 ; en provençal. Au poèto Adolphe Dumas, sus la mort de sa tourtoureleto, Maillane 19 juin 1856. Long poème publié dans l’Armana Prouvençau de...

Estimation : 1500 / 2000
Adjudication : Invendu
Description
1857, et dédié au poète Adolphe Dumas (1806-1861) dont la tourterelle familière venait de mourir. Il compte 18 quatrains. « Alor es morto la tourtouro Qu’amaves tan, o paure ami ! La tourtourello qu’en touto ouro À toun entour venié gemi ». Au dos de la première page, fin du manuscrit en prose de Mistral de son éloge de Marseille [Marsiho] publié dans l’Armana Prouvençau de 1857 (les deux dernières lignes sont inscrites en haut de la page où commence le poème). À la suite du poème, début d’un autre manuscrit en prose de Mistral pour l’Armana Prouvençau de 1857, les trois premières parties (sur sept) de Lou Rose de 1856 (1 page et demie) : « De lontèms la Prouvènço noun oublidara lou Rose dou darrié de mai 1856 ». La rascladuro de pestrin, [1856]. Long poème publié dans l’Armana Prouvençau de 1857, et recueilli avec d’importantes variantes dans Lis Isclo d’or (1876), où il sera dédié à Ernest Legouvé, et traduit en français sous le titre La ratissure du pétrin. Charmante histoire d’un jeune homme qui ne sait choisir entre ses trois amantes laquelle épouser ; sa mère lui fait bander un doigt, et aller demander aux filles un peu de ratissure de pétrin comme emplâtre ; c’est la dernière, Lucie, dont le pétrin est si propre qu’elle ne peut rien y ramasser, que Joselet épousera. Le poème est divisé en huit parties (les divisions seront supprimées dans Lis Isclo d’or) et compte 157 vers. « Un juvenome avié un cop tres metresso Que touti tres avien lou meme tèm, E memo doto, e memo poulidesso ».
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