Sélection Bibliorare
GOETHE (J. W. von). Les Souffrances du jeune Werther. À Paris, De l’imprimerie de P. Didot l’Aîné, 1809, in-8°, maroquin citron, sur les plats jeu de filets dorés et de fleurons en encadrement, dos lisse richement orné, dentelle intérieure...
Estimation :
2000 / 3000
Adjudication :
2000 €
Description
dorée, tranches dorées (Bauzonnet).
Nouvelle traduction, donnée par le comte de La Bédoyère. Paru d’abord anonymement à Leipzig en 1774, ce chef-œuvre au parfum de scandale, annonciateur du romantisme, révéla le nom de Goethe (1749-1832) à toute l’Europe. 3 figures en taille-douce interprétées sur cuivre par Ghendt et Simonet d’après Jean-Michel Moreau (1741-1814), dit Moreau le Jeune. Superbe exemplaire, délicatement relié par Bauzonnet, avec un double état des figures (avant et avec la lettre), comme pour les exemplaires sur vélin. Il a appartenu au bibliophile René Descamps-Scrive (1853-1924), qui, amateur exigeant, avait constitué une importante collection, avec une prédilection pour les reliures du XIXe siècle et romantiques en particulier. Au début du XXe siècle, elle était considérée comme l’une des plus prestigieuses de France. Nombre de ses volumes provenaient de bibliothèques célèbres : De Bure, Renouard, Lignerolles… Antoine Bauzonnet (1795-1886), qui s’associa plus tard avec le doreur Georges Trautz, exerça sous son seul nom entre 1831 et 1840. Un portrait de Werther « éploré », gravé pour l’édition Demonville de 1804 par C. Noël d’après un dessin de Louis Léopold Boilly (1761-1845), peintre que ses têtes d’expression rendirent célèbre, a été ajouté en face du titre au moment de la reliure. Dimensions : 204 x 124 mm. Provenances : Feuillet de Conches (Cat. II, 14-16 mai 1888, n° 288) ; René Descamps-Scrive (n’apparaît pas au catalogue de sa vente), avec son ex-libris. Brunet, II, 1645-1646 ; Cohen, I, 442 (« 3 figures par Moreau ») ; Monglond (A.), La France révolutionnaire et impériale, VIII, Genève, Slatkine, 1987, 392-393 ; Fléty, p. 19 ; Berès, Des Valois à Henri IV, 1995 (notice sur Descamps-Scrive).
Nouvelle traduction, donnée par le comte de La Bédoyère. Paru d’abord anonymement à Leipzig en 1774, ce chef-œuvre au parfum de scandale, annonciateur du romantisme, révéla le nom de Goethe (1749-1832) à toute l’Europe. 3 figures en taille-douce interprétées sur cuivre par Ghendt et Simonet d’après Jean-Michel Moreau (1741-1814), dit Moreau le Jeune. Superbe exemplaire, délicatement relié par Bauzonnet, avec un double état des figures (avant et avec la lettre), comme pour les exemplaires sur vélin. Il a appartenu au bibliophile René Descamps-Scrive (1853-1924), qui, amateur exigeant, avait constitué une importante collection, avec une prédilection pour les reliures du XIXe siècle et romantiques en particulier. Au début du XXe siècle, elle était considérée comme l’une des plus prestigieuses de France. Nombre de ses volumes provenaient de bibliothèques célèbres : De Bure, Renouard, Lignerolles… Antoine Bauzonnet (1795-1886), qui s’associa plus tard avec le doreur Georges Trautz, exerça sous son seul nom entre 1831 et 1840. Un portrait de Werther « éploré », gravé pour l’édition Demonville de 1804 par C. Noël d’après un dessin de Louis Léopold Boilly (1761-1845), peintre que ses têtes d’expression rendirent célèbre, a été ajouté en face du titre au moment de la reliure. Dimensions : 204 x 124 mm. Provenances : Feuillet de Conches (Cat. II, 14-16 mai 1888, n° 288) ; René Descamps-Scrive (n’apparaît pas au catalogue de sa vente), avec son ex-libris. Brunet, II, 1645-1646 ; Cohen, I, 442 (« 3 figures par Moreau ») ; Monglond (A.), La France révolutionnaire et impériale, VIII, Genève, Slatkine, 1987, 392-393 ; Fléty, p. 19 ; Berès, Des Valois à Henri IV, 1995 (notice sur Descamps-Scrive).
