[ELUARD (Paul)] – BRETON (André). Prière d’insérer. Manuscrit autographe signé. Sans date [1926].
Estimation :
2 000 / 2 500 €
Adjudication :
2 750 €
Description
1 page in-8 sur papier écolier (ratures et corrections), sous chemise demi-maroquin noir.
Manuscrit de travail de premier jet, très raturé et corrigé, du fameux Prière d’insérer rédigé par Breton pour le recueil d’Eluard, Capitale de la douleur (1926). Figurant au verso de la couverture de La Révolution surréaliste du 1er décembre 1926, il sera repris par son auteur dans Point du jour (1934). Comme l’écrit Marguerite Bonnet : « Tout le texte de Breton témoigne d’un déchiffrement à la fois perspicace et sensible de l’univers intérieur d’Eluard ».
Etre ou ne pas être, on commence à s’apercevoir que ce n’est pas la question. Et voici sans doute le premier ouvrage qui ne soit plus ou moins bâti sur ce faux et persistant dilemme.
CAPITALE DE LA DOULEUR s’adresse à ceux qui depuis longtemps n’éprouvent plus — se vantent ou se cachent de ne plus éprouver — le besoin de lire : soit que très vite ils aient fait le tour de ce qui pourrait leur être livré, et qu’ils tiennent à honneur de ne pas encourager les jeux littéraires (…).
Eluard, Œuvres complètes, Pléiade, t. I, p. 1370-1371.
Breton, Œuvres complètes, Pléiade, t. II, p. 297-298.
Manuscrit de travail de premier jet, très raturé et corrigé, du fameux Prière d’insérer rédigé par Breton pour le recueil d’Eluard, Capitale de la douleur (1926). Figurant au verso de la couverture de La Révolution surréaliste du 1er décembre 1926, il sera repris par son auteur dans Point du jour (1934). Comme l’écrit Marguerite Bonnet : « Tout le texte de Breton témoigne d’un déchiffrement à la fois perspicace et sensible de l’univers intérieur d’Eluard ».
Etre ou ne pas être, on commence à s’apercevoir que ce n’est pas la question. Et voici sans doute le premier ouvrage qui ne soit plus ou moins bâti sur ce faux et persistant dilemme.
CAPITALE DE LA DOULEUR s’adresse à ceux qui depuis longtemps n’éprouvent plus — se vantent ou se cachent de ne plus éprouver — le besoin de lire : soit que très vite ils aient fait le tour de ce qui pourrait leur être livré, et qu’ils tiennent à honneur de ne pas encourager les jeux littéraires (…).
Eluard, Œuvres complètes, Pléiade, t. I, p. 1370-1371.
Breton, Œuvres complètes, Pléiade, t. II, p. 297-298.
