Lot n° 43
Sélection Bibliorare

ÉSOTÉRISME / SORCELLERIE. Manuscrit, page de titre et 189 pp. petit in-4, en feuilles chiffrées 31 à 242 (mq les pages 1 à 30, 38, 39 à 60). Quelques signes cabalistiques dans le texte. Milieu du XIXe.

Estimation : 600 - 800 €
Description
Manuscrit intitulé : Les admirables secrets du Grand-Albert et les secrets merveilleux du Petit-Albert contenant la grande cabale d’amour
suivi du secret magique et de la chiromancie, recueillis et collationnés par Desormeaux.
Il comprend plusieurs paginations, les principaux chapitres formant des livres complets.
Quelques titres de chapitres : des fientes diverses et de leurs vertus, des excréments de l’homme, traité de la physionomie et de la partie du corps, la cabale d’amour – philtres et secrets, pour avoir le secret d’une fille, pour être vaillant en amour, pour garantie de cocuage, pour rétrécir, pour retenir la fidélité de la femme, secrets des lampes merveilleuses, secret pour faire de l’or, pour découvrir les trésors, pour provoquer la mort, pour connaître sa destinée, pour se rendre invisible, des pactes avec les démons, comment une
femme peut être sorcière sans faire de pacte, envoutements, évocation du Diable, les remèdes secrets des sorciers, les sept planètes magiques,
le secret des secrets magiques, etc.

« Pour forcer une femme à venir vous satisfaire : il faut acheter un cœur de mouton, sans le marchander et dire : « comme je t’achète au nom des trois princes des Enfers, ce n’est pas toi que j’achète c’est le cœur d’une telle (le nom) [...]. Après vous achèterez un pot à trois pieds vernis, un quarteron de sel, deux liards d’aiguilles, et si l’on vous en donne 6 n’en prenez que 5, vous achetez encore un [...].
Vous larderez votre cœur avec la première aiguille en disant : cœur je te larde au nom des trois princes et ce n’est pas toi que je larde, c’est celui de (ici le nom) afin que tu la tourmente jour et nuit et qu’il ne puisse avoir aucun repos. Et à chaque aiguille vous dites la même chose. A la cinquième, vous
l’enfoncez à moitié et la cassez dans le cœur avec votre main gauche [...] ».
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