Sélection Bibliorare
MITTERRAND, François. La Rose au poing. Paris, Flammarion, 1973.
Estimation :
2 000 - 3 000 €
Adjudication :
12 350 €
Description
ÉTONNANTE RELIURE EMBLÉMATIQUE DE DANIELLE MITTERRAND.
EXEMPLAIRE DE FRANÇOIS MITTERRAND.
ÉDITION ORIGINALE.
In-12 (195 x 120mm).
TIRAGE :
Il n’a pas été tiré de grand papier.
─ RELIURE SIGNÉE DE DANIELLE MITTERRAND.
Maroquin vert, motif d’un poing tenant une rose découpé au trait dans une pièce de maroquin noir et collé sur le plat supérieur, dos à la bradel, non rogné, couverture et dos conservé.
Chemise, étui.
Très légère insolation en tête et queue du dos.
Dos de la chemise passé.
La Rose au poing fut rédigé neuf mois après le Congrès d’Épinay (1971) pour défendre le programme commun du parti socialiste et du parti communiste de Georges Marchais.
François Mitterrand, au début des années 70, construit la machine politique qui le conduira à la victoire de 1981, même s’il affirme ne pas vouloir d’autre titre que celui de Secrétaire du parti socialiste :
“Je me crois un homme libre. Il me semble que ma vie n’aurait pas de sens autrement... À cinquante-six ans, après un quart de siècle de mandat parlementaire, l’ambition de ma vie n’est pas d’aller à l’Elysée. D’autres que moi y aspirent, qui en sont dignes, et la France n’est pas à ce point sous-développée, malgré les efforts de quelques-uns, qu’elle ait besoin, tous les sept ans, d’hommes providentiels... Un mot encore. À distance mesurable, j’aperçois la ligne du rivage guetté depuis l’enfance. Le moment approche où je n’aurai plus d’autres partenaire que moi-même, à moins que vienne à ma rencontre le compagnon des solitudes, maître de toute explication” (pages 9 à 11).
Les symboles du poing et de la rose avaient été choisis par les socialistes en 1969.
EXEMPLAIRE DE FRANÇOIS MITTERRAND.
ÉDITION ORIGINALE.
In-12 (195 x 120mm).
TIRAGE :
Il n’a pas été tiré de grand papier.
─ RELIURE SIGNÉE DE DANIELLE MITTERRAND.
Maroquin vert, motif d’un poing tenant une rose découpé au trait dans une pièce de maroquin noir et collé sur le plat supérieur, dos à la bradel, non rogné, couverture et dos conservé.
Chemise, étui.
Très légère insolation en tête et queue du dos.
Dos de la chemise passé.
La Rose au poing fut rédigé neuf mois après le Congrès d’Épinay (1971) pour défendre le programme commun du parti socialiste et du parti communiste de Georges Marchais.
François Mitterrand, au début des années 70, construit la machine politique qui le conduira à la victoire de 1981, même s’il affirme ne pas vouloir d’autre titre que celui de Secrétaire du parti socialiste :
“Je me crois un homme libre. Il me semble que ma vie n’aurait pas de sens autrement... À cinquante-six ans, après un quart de siècle de mandat parlementaire, l’ambition de ma vie n’est pas d’aller à l’Elysée. D’autres que moi y aspirent, qui en sont dignes, et la France n’est pas à ce point sous-développée, malgré les efforts de quelques-uns, qu’elle ait besoin, tous les sept ans, d’hommes providentiels... Un mot encore. À distance mesurable, j’aperçois la ligne du rivage guetté depuis l’enfance. Le moment approche où je n’aurai plus d’autres partenaire que moi-même, à moins que vienne à ma rencontre le compagnon des solitudes, maître de toute explication” (pages 9 à 11).
Les symboles du poing et de la rose avaient été choisis par les socialistes en 1969.
