Lot n° 68
Sélection Bibliorare

ERNST �Max (1891-1948) L’invention ou l’oiseau de l’infini, 1921 Collage et gouache Signé en bas à droite 10,5 x 7,8 cm, sous encadrement Titré et daté au verso de la main de René Bertelé : Max Ernst, L’oiseau de l’infini, 1920.

Estimation : 80 000 - 100 000 €
Adjudication : 353 472 €
Description
Illustration accompagnant le poème de Paul Eluard L’invention pour le livre Répétitions, Paris, Au Sans Pareil, 1922, page 10

En 1921, sur l’invitation d’André Breton et de René Hilsum, Max Ernst expose ses collages, aquarelles et dessins à Paris, à la Galerie Au Sans Pareil. Il ne peut y assister, empêché de quitter l’Allemagne. Fasciné par ses œuvres, Paul Eluard décide de lui rendre visite à Cologne, accompagné de Gala, à l’automne 1921. C’est le début d’une grande amitié, mais aussi d’une collaboration artistique intense. Lors de cette visite, le poète choisit parmi les œuvres que lui montre Max Ernst, celles qui illustreront son recueil Répétitions, dont ce collage.

Ce collage est à rapprocher du tableau de Max Ernst, Œdipus Rex, 1922.

Expositions :
Max Ernst : Dada and the Dawn of Surrealism. The Museum of Modern Art; New York, du 12 mars au 2 mai 1993 ; The Menil Collection, Houston, du 27 mai au 30 novembre 1993 ; The Art Institute of Chicago du 15 septembre au 30 novembre 1993
Centre Georges Pompidou, Paris, 1992
Max Ernst – Collagen, du 19 février au 23 avril 1989, Kunstammlung Nordrhein Westfalen, Düsseldorf, n°65


Bibliographie :
Werner Spies. Max Ernst Œuvre-Katalog. Werke 1906-1925.
Houston, Menil Foundation ;
Köln, Verlag M. Dumont Schauberg, 1975, n° 440
Spies, Gärtnerin, p. 46 ; Spies, Collagen, p. 105, 106, 111, 112, 114, 120, 123
Die Kunst und das schöne Heim, février 1962
Jean Hugues et Poupard-Lieussou, Max Ernst, Ecrits et œuvre gravé, p.5
Dada, Surrealism and their heritage, 1968, p.85 Rubin, p.146 ;
Carlo Sala, Max Ernst et la démarche onirique, p.56


UNE DES PREMIÈRES ŒUVRES MAJEURES DE MAX ERNST.
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