LA GESSÉE, Jean de (circa 1551-circa 1598). ++Larmes, et regretz, sur la maladie et trespas de …
Estimation :
2 000 - 3 000 EUR
Adjudication :
1 750 €
Description
LA GESSÉE, Jean de (circa 1551-circa 1598). ++Larmes, et regretz, sur la maladie et trespas de Monseigneur François de France, Filz & Frere de Roys. Plus, quelques Lettres funebres.
Paris : Federic Morel, 1584.
Édition originale. Hommage posthume du poète à son protecteur, François de Valois, duc d’Alençon, puis duc d’Anjou (1555-1584)
.
Son secrétaire inaugure l’éloge funèbre en proclamant partager la douleur de cette « Belgique triste, & sans appuy ». Il est permis de douter de la tristesse du Brabant et des Pays-Bas sur lesquels le duc d’Anjou avait cherché à imposer par la force un pouvoir qui lui avait été accordé par élection mais avec des contraintes qui ne convenaient pas à un prince, frère de monarque absolu. S’il parvint à ses fins dans quelques villes de moindre importance, le coup de force échoua à Bruges comme à Anvers, et la milice anversoise massacra les troupes du duc. Ce dernier se replia à Château-Thierry, où il finit par succomber à la tuberculose.
J. P. Barbier-Mueller,
MBP
, IV-3, 3 ; Diane Barbier-Mueller,
Inventaire
…
,
419 ; J. P. Barbier-Mueller,
Dictionnaire...,
IV, pp. 84-96 ; FVB-31827 : BnF et Houghton Library, Harvard.
In-4 (221 x 163 mm). Exemplaire réglé et grand de marges avec témoins. Reluire du XIX
e
siècle : demi-maroquin brun souple sur lequel a été placé des plats d’une reliure de deuil de l'époque.
Provenance
: « A Barbet » (ex-libris manuscrit) ; Jules Janin (ex-libris - vente à Paris, 1877, n°332) ; baron Lucien Double (ex-libris - 1848-1895).
Pour enchérir, veuillez consulter la section « Informations de vente »
Paris : Federic Morel, 1584.
Édition originale. Hommage posthume du poète à son protecteur, François de Valois, duc d’Alençon, puis duc d’Anjou (1555-1584)
.
Son secrétaire inaugure l’éloge funèbre en proclamant partager la douleur de cette « Belgique triste, & sans appuy ». Il est permis de douter de la tristesse du Brabant et des Pays-Bas sur lesquels le duc d’Anjou avait cherché à imposer par la force un pouvoir qui lui avait été accordé par élection mais avec des contraintes qui ne convenaient pas à un prince, frère de monarque absolu. S’il parvint à ses fins dans quelques villes de moindre importance, le coup de force échoua à Bruges comme à Anvers, et la milice anversoise massacra les troupes du duc. Ce dernier se replia à Château-Thierry, où il finit par succomber à la tuberculose.
J. P. Barbier-Mueller,
MBP
, IV-3, 3 ; Diane Barbier-Mueller,
Inventaire
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419 ; J. P. Barbier-Mueller,
Dictionnaire...,
IV, pp. 84-96 ; FVB-31827 : BnF et Houghton Library, Harvard.
In-4 (221 x 163 mm). Exemplaire réglé et grand de marges avec témoins. Reluire du XIX
e
siècle : demi-maroquin brun souple sur lequel a été placé des plats d’une reliure de deuil de l'époque.
Provenance
: « A Barbet » (ex-libris manuscrit) ; Jules Janin (ex-libris - vente à Paris, 1877, n°332) ; baron Lucien Double (ex-libris - 1848-1895).
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